Zoé Touchatou
Nombre de messages : 80 Date d'inscription : 05/08/2012
| Sujet: Pour ainsi lire... Dim 12 Mai - 12:17 | |
| Un chapitre de la vie de "Mademoiselle" L’auteur, Hal Vaughan, prète à Gabrielle Chanel un antisémitisme virulent. Il a effectué des recherches dans de nombreuses archives de police allemande, suisse, française et ne doute pas un instant de l’appartenance de « Mademoiselle » aux services de la collaboration ennemie. Il tente de le démontrer à grand renfort de documents précis, d’archives, de photos,….désormais accessibles au public. Sous le nom de code « Westminster », Chanel est répertoriée en tant qu’agent F-7124 des services secrets allemands : l’Abwehr. Le document figure parmi d’autres dans l’ouvrage.
Chanel réside au Ritz, place Vendôme, où elle et son ami le Baron Hans Günther Von Dincklage, un espion nazi aux ordres de Goebbels, occupent un appartement situé au 7è étage. Etage également réservé à l’état major nazi. Début 1944, les allemands croient la guerre perdue. Chanel se voit confier une mission. Vu son excellente relation avec Winston Churchill, relation qui remonte aux années 20 durant lesquelles elle était la maîtresse du Duc de Westminster, Chanel est chargée de prendre contact avec les Britanniques. Le plan étant d’envisager une paix séparée avec les anglais. Mais le projet échouera. L’ouvrage n’a rien d’une biographie (encore une !) de Gabrielle/Coco Chanel. L’auteur donne quelques éclaircissements sur les nombreuses rumeurs existant à propos de la créatrice de mode durant la seconde guerre mondiale et donne un aperçu du rôle réel qu’elle a joué durant l’occupation. Il relate son exil de 9 années en Suisse accompagnée de Dincklage, explique le pourquoi et le comment de son retour sans encombres à Paris alors que la justice française avait ouvert un dossier à charge contre elle pour faits de collaboration avec l’ennemi. Retour qui va permettre à la septuagénaire d’alors de redémarrer la célèbre boutique de la rue Cambon. Une bien curieuse histoire qui ne manquera cependant pas d’intéresser les amateurs de récits relatifs à la période de guerre. | |
|