Zoé Touchatou
Nombre de messages : 80 Date d'inscription : 05/08/2012
| Sujet: Bien faire et laisser lire.... Jeu 9 Mai - 14:12 | |
| Favorite ou drôle de Dame ?
LA FAVORITEPar Laurent Greilsamer. L’auteur écrit :
" Chère Valérie, Tu t’es décidément révélée hors norme, explosive, impériale, amoureuse et… dangereuse. Tu répéteras cent fois : « Moi, première dame de France, je respecterai la frontière entre vie privée et vie publique! Moi, première dame de France, je renoncerai au cumul des métiers et des fonctions ! Moi, première dame de France, je ne ferai plus pression sur les médias ! Moi, première dame de France, je ne tweeterai plus à tort et à travers ! » Tu devras apprendre le sang-froid, la modestie, la normalitude, Valérie. Il te reste tant de choses à apprendre…"
Auteur de nombreux ouvrages, journaliste et écrivain, Laurent Greilsamer occupe de 2007 à 2011 le poste de directeur-adjoint au journal « Le Monde ». Le 6 mai 2012, au soir de l’élection présidentielle, il prend la plume et rédige une sorte de journal (j’ai envie d’écrire un brûlot) dans lequel il s’adresse à sa consoeur, la nouvelle « Première Dame », Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande, Président des Français. Etant donc confrères et l’habitude entre journalistes étant de se tutoyer, l’auteur ne se privera donc pas d’abuser du « tu » et du « toi » au fil des 110 pages que contient le récit. Laurent Greilsamer ose tout, s’autorisant même à retourner le fer dans la plaie à propos de faits avérés comme la gaffe du « tweet » de soutien expédié lors des législatives à l’adversaire de Ségolène Royal.
Mon opinion perso en tant que lectrice :
Peu importe que les faits relatés par l’auteur soient avérés ou non. Peu importe que Valérie Trierweiler soit ou non une femme « visiblement dangereuse », « jalouse », « explosive », « imprévisible », « amoureuse », … Peu importe qu’elle soit populaire ou impopulaire, appréciée ou rejetée. Que le lecteur soit de droite ou de gauche, ce qui dérange, c’est le ton qu’emploie Laurent Greilsamer pour s’adresser à une dame, sa consoeur en l’occurence. Ce ton est inconvenant et il m’a personnellement irritée comme ça n’est pas permis. L’auteur s’il fait preuve d’un talent évident en employant un style léger, drôle, spirituel, se vautre néanmoins dans l’irrespect le plus abouti. Sans aucun doute, il s’y complaît. De la première à la dernière ligne, j’ai eu le net sentiment, sinon la certitude, d’assister à un règlement de comptes à des ablutions dans le vitriol. Je ne m’attendais pas du tout à cette ambiance acerbe, virulente. Mais… trêve de naïveté, peut-être est-ce cette ambiance-là qui fait vendre ? Allez savoir ! | |
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